Histoire de l'abbaye
L’abbaye aujourd’hui
Dans les années 1960, les actuels propriétaires entreprirent de restaurer l’ancienne abbaye pour la remettre dans l’état où elle se trouvait dans les années 1770-80.
Ils ont voulu la rendre accueillante et l’ont immédiatement ouverte gratuitement à tous ceux qui souhaitent la visiter.
Désormais, dans un parc boisé où serpente la source Saint-Benoît, on y voit :
la maison du chapelain, bien assise sur le réfectoire voûté parfaitement intact du XIIe siècle,
– plus loin, la belle grange de pierre
– de l’autre côté, la chapelle.
Ces deux bâtiments, comme la maison, datent du XVIIIe siècle. On y découvre enfin un pilier de l’église abbatiale, curieusement épargné, sur lequel en 1928 des descendants anglais d’Arlette ont apposé une plaque commémorative.
Les quatre hectares du domaine de l’ancienne abbaye sont entourés par le mur de clôture dont certaines parties datent du moyen-âge.
Personne ne sait le lieu exact où Arlette et les siens sont enterrés. Très probablement dans l’église abbatiale disparue. Songeant sans doute à leur repos, nul ne pense à faire des fouilles pour les retrouver.
Depuis, sa restauration, la réputation et le rayonnement de Grestain n’ont cessé de croître – grâce aussi, à partir de 2011, à la tenue d’un riche programme culturel fait de visites commentées, de conférences, de concerts, de théâtre et d’expositions.
Il s’agit en quelque sorte de la renaissance de ce haut-lieu de notre histoire que les visiteurs et participants aux activités que nous y organisons s’accordent pour dire qu’il est « magique ».
N’est-ce pas d’ailleurs la vocation de Grestain ? Faire vivre le souvenir d’Arlette et d’Herluin qui devaient, sans aucun doute, avoir bien des vertus pour que l’histoire nous dise d’eux si peu de choses.
Et si le lieu de leur dernière demeure est maintenant un joli jardin, n’est-ce pas justice ? N’y sont-ils pas, après tout, toujours chez eux ?